Lectures anthropologiques est une revue généraliste. Elle s’adresse aux anthropologues — et plus largement aux chercheurs en SHS — tant aux experts du thème traité qu’à des chercheurs non spécialistes. À partir de comptes rendus critiques, elle propose une lecture anthropologique d’ouvrages, de numéros thématiques de revue ou de documents audiovisuels. Ces comptes rendus sont de véritables articles et s’insèrent dans des numéros thématiques ou varia.
Contenu
Les comptes rendus critiques combinent présentation analytique des documents retenus – problématique proposée, argumentaire et points conceptuels et/ou méthodologiques soulevés, inscription dans son champ disciplinaire ou thématique, conclusions –, et critique argumentée d’une partie ou de la totalité des thèses avancées. L’auteur.e peut donc conclure son texte par un véritable essai sur le thème recensé. La critique doit y être courtoise et constructive. Elle vise à susciter la discussion entre spécialistes du thème abordé, ainsi qu’avec les anthropologues intéressés par d’autres champs. Elle permettra à ces derniers de prendre connaissance de l’état du débat et d’en discuter certains éléments depuis leurs propres spécialités. Dans cette perspective, l’auteur.e veillera à écrire de manière limpide et à introduire les concepts spécifiques auxquels il/elle aura recours.
Par son format, l’argumentation propre à l’auteur.e, son système d’évaluation et son titre original, le texte publié est à considérer comme un article.
Typographie et format
– Les comptes rendus en français doivent contenir entre 25 000 et 35 000 signes (espaces, notes et bibliographie compris). Ils comportent un titre propre - se rapportant à la thèse discutée -, et donc différent du titre du document recensé, ainsi que des intertitres (entre les parties)
– Ils ne doivent contenir que deux niveaux de titre, le titre principal et les intertitres.
– L’auteur doit indiquer au début de son texte ses coordonnées complètes (prénom, nom, adresse postale professionnelle, courriel), son institution de rattachement et son statut.
– Figureront également 5 mots clés au maximum liés au compte rendu.
– Les comptes rendus doivent être envoyés sous format doc. ou docx. sans feuille de style, en police Times New Roman corps 12, interligne simple. Le texte est présenté en corps justifié, sans retrait ni alinéa.
– Les notes sont présentées en numérotation continue, en bas de page, police Times New Roman corps 10.
– Les citations doivent systématiquement être mises entre guillemets français (« - »). Les italiques éventuels figurant dans les passages cités sont à conserver.
– Les références bibliographiques ne doivent qu’exceptionnellement excéder la dizaine d’ouvrages ou d’articles.
Présentation des références bibliographiques
* Dans le texte
Les références bibliographiques dans le cours du texte sont données entre parenthèses :
1) Pour citer un ouvrage tiers
a. Modèle (Auteur Année)
Un auteur : (Duchemin 2001)
Deux auteurs : (Dupont et Dubois 2003)
À partir de trois auteurs : (Durand et al. 2006)
Si l’auteur est cité dans le corps du texte, l’année est entre parenthèses : (Dupuche, 2012)
b. Modèle avec numéros de page(s)
Une page : (Duchemin 2001 : XX)
Plusieurs pages clairement délimitées : (Duchemin 2001 : XX-XX)
Plusieurs pages moins clairement délimitées : (Duchemin 2001 : XX et suiv.)
2) Pour citer le document analysé : (p. XX)
Mêmes principes que précédemment s’il y a plusieurs pages.
3) Numéros thématiques de revue : pour citer un autre texte du dossier (Dupuis, p. XX)
Mêmes principes que précédemment s’il y a plusieurs auteurs et/ou plusieurs pages.
* Dans les références bibliographiques
La bibliographie finale est présentée de la façon suivante :
Livre :
Lévi-Strauss Claude, 1996 [1973], Anthropologie structurale. Deux. Paris, Plon, Pocket.
Livre sous direction :
Gosselin Gabriel (dir.), 1993, Les nouveaux enjeux de l’anthropologie. Autour de Georges Balandier. Paris, L’Harmattan, Logiques sociales.
Chapitre de livre :
Althabe Gérard, 1993, « Vers une ethnologie du présent », in Gabriel Gosselin (dir.), Les nouveaux enjeux de l’anthropologie. Autour de Georges Balandier. Paris, L’Harmattan, Logiques sociales, pp. 89-98.
Article :
Agier Michel, 2012, « Penser le sujet, observer la frontière. Le décentrement de l’anthropologie », L’Homme, n° 203-204, pp. 51-76.
Armstrong Philipp, 2002, « The postcolonial animal », Society and Animals, vol.10, n°4, pp. 413-419.
Article en ligne :
Berthod Marc Antoine, 2007, « Penser la terreur, l’horrible et la mort : entretien avec Talal Asad », ethnographiques.org, n° 13 — juin [en ligne], http://www.ethnographiques.org/2007/ Berthod (consulté le 21.06.2014).
Envoi au comité de rédaction
– Le fichier doit être nommé : « Nom de l’auteur_Titre abrégé du document analysé.doc ». Exemple : Durand_Terrain.doc
– Les comptes rendus doivent être renvoyés au secrétariat général à l’adresse suivante : lectures.anthropologiques@gmail.com
Processus d’évaluation
L’envoi d’un compte rendu ne signifie pas son acceptation. Chaque compte rendu est soumis à évaluation par un comité de lecture, composé d’un chercheur dont les travaux sont proches du thème traité, ainsi que d’un membre du comité de rédaction qui s’assure de la concordance du texte avec la ligne éditoriale de la revue. Un troisième évaluateur peut être sollicité en cas de discordance des deux premières évaluations ou de refus du spécialiste.
Un compte rendu critique peut être soit :
– accepté avec modifications mineures
– accepté sous réserve de modifications majeures et éventuellement soumis à nouvelle évaluation
– refusé.